Interview de l'abbé Blaise Martin Makiza

Interview de l'abbé Blaise Martin Makiza

Je suis le père Blaise Martin Makiza, né le 11 novembre 1968 à Brazzaville, République du Congo. Mes parents, Antoine (84 ans) et Joséphine (maman est décédée le 5 septembre 2000). J’ai 5 sœurs qui sont toutes au Congo, mais pas toutes au moment endroit. En tout, je compte 8 neveux, 4 garçons et autant de filles.

 

Quand et où as tu été ordonné ? 

J’ai été ordonné le samedi 5 juillet 2003 à la place Mariale de la Cathédrale Sacré-Cœur de Brazzaville. Nous étions cinq prêtres diocésains (incardinés dans l’Archidiocèse de Brazzaville) et deux prêtres religieux spiritains (Congrégation du Saint-Esprit) dont un de ma paroisse d’origine.

 

Qu’elles ont été tes différentes nominations? 

Hummm… En fait, j’ai longtemps travaillé, depuis mon ordination, dans l’administration diocésaine, d’abord comme secrétaire de notre évêque, puis comme secrétaire adjoint et économe des évêques du Congo, à mon retour au pays, après avoir passé près de 3 ans et demi dans le diocèse de Rennes. Au pays, je n’ai été qu’une fois en paroisse comme curé (2014-2017). Entre ces nominations, j’ai assuré les aumôneries diocésaines de certains mouvements d’apostolat comme les Fraternités Féminies du Congo, les Confréries de Sainte Rita… J’aime beaucoup l’enseignement ! Depuis mon ordination en 2003, j’ai été professeur à l’institut de formation de jeunes religieux et religieuses, puis plus tard (à mon retour de Rennes), professeur de management paroissial au Grand Séminaire de Théologie de Brazzaville.

 

Qu’as tu découvert en arrivant à Hasparren ? 

La simplicité et la gentillesse des Haspandars m’ont beaucoup touché… chacun de nous peut avoir ses préjugés, ses appréhensions… mais le plus important c’est la manifestation de cet humanisme dont on parle tant, surtout dans les milieux chrétiens. Dans le sens de la continuité de la création, nous sommes tous appelés à œuvrer pour un monde meilleur.

 

 Que dirais tu à un jeune qui se pose la question de la vocation ?

La vocation est un chemin intérieur. Sa découverte se fait en toute intimité, et c’est mon expérience personnelle… c’est un chemin exaltant et ardu à la fois. Il y a des dispositions qu’il faut prendre lorsqu’on se sent ‘’appelé’’, la prière perso, surtout l’accompagnement par un prêtre ou une religieuse. En un mot, dialoguer avec une personne capable de vous situer et surtout de vous orienter… on n’est pas seul sur ce chemin et on ne saurait y cheminer tout seul… Dieu met toujours des personnes ‘’qui le représentent’’ pour nous guider vers lui…

 

 As-tu une prière que tu acceptes de partager ?

J’ai une dévotion envers sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (elle s’appelle Thérèse Martin et est née dans la rue Saint Blaise à Alençon) et saint Rita de Cascia. La première pour son enseignement sur l’enfance spirituelle et la confiance ; la seconde pour la confiance et la 

J’aime bien prier cette prière (à sainte Rita) surtout quand des gens me demandent de prier pour eux ou à leurs intentions.

 

PRIÈRE À SAINTE RITA

 

Ô sainte Rita,

Toi qui as connu tant de difficultés.

Toi qui sais ce qu'il en coûte d'espérer.

Toi, la Sainte de l'impossible.

DONNE-MOI LE COURAGE D'ESPÉRER !

 

Toi qui as tout accepté, le mépris et les critiques,

Et même la violence dans ton foyer.

Toi dont la tendresse maternelle a été ridiculisée.

DIS-MOI COMMENT ON PEUT ENCORE AIMER.

 

Toi qui as tant aimé Dieu.

Toi qui as eu tant de pitié pour ton Seigneur.

Que tu as souffert dans ton corps ses plaies de crucifié.

APPRENDS-MOI À REGARDER LA CROIX

 

Permets-moi de partager ton espérance.

Je te prie pour tous ceux qui n'osent plus espérer,

Pour tous ceux qui ne croient plus au miracle.

AIDE-NOUS TOUS À RENCONTRER LE RESSUSCITÉ.

 

Ô DIEU TOUT-PUISSANT, PAR LES MÉRITES DE SAINTE RITA, DONNEZ-MOI LA GRÂCE QUE JE VOUS DEMANDE…

 

- PATER

- 3 AVE MARIA

- GLORIA PATRI